Il est 8h10 et Dorgali est prête pour une nouvelle aventure. Direction l'Hérault cette fois. Les Fennecs doivent déjà être au rendez-vous alors...en route !
Après un passage par la pompe à essence, nous retrouvons Patrice et Nathalie, Mickaël, Yves et Marie-France, Fred ainsi que Louis-Marie et Valérie.
8h35 le départ est donné sans perdre de temps car la route sera longue. La météo ensoleillée et la température clémente nous promettent une agréable journée. Les kilomètres s'enchaînent jusqu'à Albi en passant par Bruniquel, Penne et Cordes-sur-Ciel. Au paysage accidenté des gorges de l'Aveyron succède celui du plateau calcaire où mûrissent les raisins du vignoble de Gaillac.
Nous débouchons sur la vallée du Tarn et la vue sur la cité Albigeoise que domine la cathédrale Sainte-Cécile, est magnifique.
9h50 Au cœur de ville, en terrasse nous faisons notre pause café assortie des excellents gâteaux de Nathalie.
10h40 (déjà) C'est fou comme le temps passe vite quand on est bien. Nous sommes de retour aux motos et après avoir traversé le centre historique de la ville, nous empruntons la D912 puis la D612 pour rejoindre au sud, le Sidobre et ses richesses géologiques dont le marbre que l'on retrouve sur les aires de pique-nique comme celle de Ferrières . Ce village, niché à 600m d'altitude entre Sidobre et monts de Lacaune, nous l'atteignons par une superbe route qui nous fait découvrir la retenue d'eau du Dadou (D57) et le bourg de Vabre au bord du Gijou, un affluent de l'Agoût.
12h00 C'est donc à Ferrières que nous faisons halte pour pique-niquer sur de luxueuses tables et bancs en marbre. Sur le mur de la mairie une plaque commémorative rappelle que pendant les heures sombres de l'occupation nazi, les habitants ont accueillis et cachés des familles juives, faisant acte de courage et de résistance.
12h35 il faut déjà reprendre la route car il nous reste 70 km à parcourir pour arriver à Lauriole par la D53 puis D68 qui tournicotent à l'envie dans la montagne noire que nous devons traverser.
14h30 il nous a fallu deux heures de moto pour déboucher sur un paysage de garrigue et une vue à couper le souffle sur le couloir entre Massif Central et Pyrénées mais quelle route géniale !!
Et nous voici à la curiosité de Lauriole, but de notre périple. Que dire de cette attraction touristique... Pas grand chose en fait car nous sommes passés dessus sans même le savoir. Il s'agit d'une illusion d'optique qui fait que la route qui dessert le hameau de Lauriole donne l'impression de monter alors qu'elle descend. Mouais...On est pas tous convaincu de l'intérêt de la chose. Si au moins le site était mis en valeur... même pas. En plus Louis-Marie et Valérie sont tombés, heureusement sans gravité
Tout près de là il y a un village médiéval renommé : Minerve. On va se poser en buvant un verre en terrasse. Là aussi c'est une déconvenue car le tourisme de masse étant passé par là, tous les accès au village sont sanctionnés par des parkings obligatoires loin du centre du bourg. Avec nos équipements et le temps qui nous manque, impossible d'envisager une visite et encore moins de savourer une boisson en terrasse.
Le stress s'installe.
Nous reprenons la route et il faut trouver une station service.Encore un épisode épique puisque quand nous trouvons enfin une station, la moitié des pompes est vide et hors service.
Le stress monte crescendo.
Heureusement la dernière pompe suffit à abreuver nos montures mais nous, on a toujours soif et besoin d'une pause que nous prenons au bord du canal du midi à Homps.
17h20 Il est temps de rentrer car la route est encore longue jusqu'à Montauban. Nous reprenons une partie du trajet aller jusqu'à la D612 puis nous filons vers Castres par Mazamet. Ensuite trajet direct jusqu'à Lavaur où nous faisons une nouvelle pause, salutaire pour nos fessiers.
19h35. Fin de la pause et retour direct vers Montauban par la D630. Direct ? Oui jusqu'à Saint-Sulpice-la-pointe car là mon Gps nous fait passer rive droite du Tarn par la D22 pour gagner 10 minutes sur l'horaire initial. La route serpente entre la rivière et son plateau en passant par Mirepoix-sur-Tarn, Layrac-sur-Tarn et Villemur-sur-Tarn, très joli village avec son château et ses quais aménagés.
Vers 20h nous perdons le contact avec le reste du groupe peu avant Villebrumier. Nous décidons d'attendre, en sécurité à l'entrée du village.
Le stress est est à son comble.
Yves et Marie-France nous rejoignent et nous annoncent que reste du groupe a suivi une autre route à l'intersection précédente.
Compte tenu de l'heure tardive, de la nuit qui s'annonce et puisque chacun est équipé d'un GPS nous décidons de rentrer.
Nous apprendrons à Reyniès sur un coup de fil de Marie-France, que Louis-Marie et Valérie ont été victime d'une nouvelle chute à l'arrêt, sans doute due à la fatigue.
21h Au terme d'une chevauchée de 456 km nous voici à la maison avec, pour la première fois la sensation d'une sortie ratée malgré une première partie magnifique, une météo clémente et des paysages de cartes postales.
Nous devrons tirer les leçons de tout ça pour gagner en sécurité et en communication au sein du groupe.
Rendez-vous en septembre pour notre week-end en Dordogne.
Jean-Jacques