La Rue du Temps qui passe - 09 Avril 2023.
Depuis le début de l'année, nos habitudes de sorties mensuelles le dimanche matin volent en éclat. Que la cause soit les établissements fermés le dimanche ou la météo exécrable le jour J mais printanière la veille, la conséquence en est que nous n'avons pas pu réunir tout le monde lors de nos sorties programmées. Le bureau a donc décidé de rajouter, hors programme, une sortie supplémentaire. Direction la Dordogne et un petit (grand) musée au concept original : La Rue du Temps qui Passe. Suivez nous pour une balade dans un passé que certains ont éffleuré ;-).
Le rendez-vous est donné à Albias pour un départ à 9h00 ce dimanche 9 Avril. La météo est clémente et présage d'une belle journée pour Patrice et Nathalie, Yves, Fred et Sandrine, Thierry, Patrick et Sandrine et JJ.
9h00 Nous quittons Albias par les bords de l'Aveyron puis nous grimpons sur le plateau jusqu'à Mirabel, point d'entrée des collines du Sud Quercy où les montées succèdent aux descentes dans une suite de virages quasi ininterrompue jusqu'à Fumel. La route est sèche. C'est un pur bonheur d'enrouler sur un filet de gaz.
10h20 Après avoir traversé les villages typiques de Tarn et Garonne, nichés au creux des vallées comme Vazérac, Cazes-Mondenard et Montaigu de Quercy ou perchés comme Lauzerte et Tournon d'Agenais, nous faisons halte à Monsenpron-Libos (Fumel) pour une pause-café en terrasse. C'est jour de marché et le village, de ce fait, est animé.

11h05 Nous quittons Monsempron-Libos par la D710 que nous laissons quelques kilomètres plus loin pour nous engager sur la D162 puis la D150 jusqu'à Gavaudun. Ce petit village est blotti contre la falaise sur laquelle fut construit au XIIe siècle un imposant château-fort, aujourd'hui ruiné. Il verrouillait la vallée de la Lère dans laquelle nous nous engageons pour rejoindre La Capelle Biron et Biron par la D150 en passant au pied du hameau de Saint-Avit, terre de naissance de Bernard Palissy célèbre céramiste du XVIe siècle.

Quelques kilomètres plus loin, au détour d'un virage nous découvrons Biron et son magnifique château daté du XIIe siècle pour les plus anciennes parties. Propriété de la famille Gontaud-Biron de 1222 à 1938, il a été acquit par le département de la Dordogne en 1978. Il est toujours en cours de restauration.

Après Biron nous rejoignons la vallée du Dropt que nous remontons jusqu'à Monpazier où nous accrochons la D53 pour rallier Belvès en traversant la forêt de la Béssède. Il nous faut ensuite rejoindre la rivière Dordogne dont nous remontons le cours par la D703 jusqu'à bifurquer en direction d'Allas-les-Mines. Là nous nous engageons sur le pont qui a servi de décor pour évoquer la ligne de démarcation dans le téléfilm historique "Les enfants des justes" de Fabien Oteniente. C'est notre destination car le musée est sur la gauche dans un ancien batiment industriel, vestige de l'exploitation des mines de lignite et de fabrication de la chaux.

12h20 Nous sommes arrivés au musée qui nous met à disposition des tables pour pique-niquer confortablement.

13h30 Nous sommes accueilli par Christelle qui, avec son père Michel, a créé ce musée. Nous partons par équipe à la découverte du temps ou le cordonnier vous fabriquait vos chaussures, le rémouleur aiguisait vos couteaux et les magasins de jouets allumaient les yeux des enfants. Dans ces rues des années 1920-1950 reconstituées, nous découvrons les échopes des artisans de cette première moitié du XXe siècle. Dans chaque vitrine chaque équipe doit retrouver un anachronisme qui permettra, à l'issue de la visite, d'obtenir un Certificat d'Etudes primaires collégiale.





16h10 Plongés dans les souvenirs que nous suggèrent les vitrines du musées nous n'avons pas vu l'heure tourner. Il est temps de reprendre la route pour rentrer, non sans avoir salué Christelle mais aussi ma mère et Michel, son compagnon, habitués du lieu, venus nous accueillir en costume d'époque.

Pour le retour nous longeons la rive gauche de la Dordogne jusqu'au pied de Domme, pour profiter successivement de la vue sur les châteaux des Milandes, Beynac, Fayrac, Castelnau puis la Maladrerie (La Roque Gageac).
De Domme nous rejoignons la "route du pain" (D 12 chère à Thierry Taillepied) qui nous ramène à Cahors par Concorès, Peyrilles, St denis-de-Catus et Espère.

17h30 nous faisons halte à Cahors pour refueler et nous dire au revoir. Les derniers kilomètres se feront par la D820 jusqu'à Albias que nous atteignons au terme d'une très belle balade de 238 kms.
18h30. Je coupe le moteur de la Tracer après plus de 4h30 de moto sous une météo printanière et ensoleillée.
Encore un grand merci à Christelle pour son accueil.
Nous reviendrons, c'est sûr!
JJ